En tout cas, les valeurs qui profitent le plus de cette tension permanente demeurent celles dites ‘refuge‘, l’or en tête. Une salve de rapports statistiques avait été publiée durant la séance de vendredi dernier, révélant, entre autres résultats rassurants, 287.000 nouveaux jobs américains créés en juin (après 11.000, en mai), un brut stabilisé autour de 46 dollars, et une légère hausse du déficit commercial en mai, au Royaume Uni.
Il va sans dire que les chiffres de l’emploi américain ont largement dominé cette actualité macroéconomique, éclipsant les quelques rapports européens décevants (notamment en France, avec la hausse du déficit budgétaire et le repli de la production industrielle en mai). Les indices boursiers, d’un côté comme de l’autre de l’Atlantique continuent toutefois à évoluer en dents de scie, peinant à se stabiliser hors de la zone rouge.
Le métal jaune en a donc profité, à la fin de la semaine dernière, pour aller toucher à nouveau son plus haut niveau depuis la mi-mars 2014 (soit plus de 1 375 dollars l’once). Pour Michel Gilbert, chercheur associé à la Chaire en entrepreneuriat minier UQAT-UQAM, il s’agit surtout d’une heure euphorique pour les sociétés aurifères. L’expert rappelle en effet que « si on parle en dollars canadiens, on est en haut de 1750 dollars, c’est sûr que toutes les entreprises qui sont en ce moment en production aurifère, les dirigeants doivent avoir le grand sourire ».
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