La publication a finalement achevé de confirmer ces craintes ; bien que le meeting se soit déroulé avant le référendum britannique (le 2 et 3 juin), le conseil des gouverneurs de la banque centrale européenne avait déjà appréhendé cette issue (Brexit), qualifiant cette perspective de « source de forte volatilité ».
En cette fin de semaine, le bilan hebdomadaire est mitigé, avec des indicateurs américains relativement encourageants, doublés d’une performance boursière européenne encore trop stagnante. Chez Barclays Bourse, les analystes soulignaient hier que « les indices européens ont marqué le pas (…), mais Wall Street, qui a terminé dans le vert, a préféré retenir les bons chiffres d’activité dans les services et mettre de côté la psychologie des marchés ».
L’équipe d’experts reste toutefois sur ses garde et prévient que « la goutte d’eau du ‘Brexit’ (pourrait) se transformer en raz de marée à l’échelle planétaire ». La possibilité de ce scénario-là est d’autant plus envisageable que la croissance mondiale montre, depuis des mois, d’importants signes de faiblesse. Le spectre de la récession mondiale/globale demeure toutefois une faible probabilité, même si les économistes restent partagés sur la question.
Le Royaume-Uni est loin d’être la seule source d’inquiétudes, sur le Vieux-Continent. Matteo Renzi, président du conseil des ministres italien (en poste depuis le 22 février 2014) avait réussi à ramener le pays à un équilibre précaire mais assez permanent. Une stabilité qui se retrouve à nouveau menacée, puisque Renzi vient de lier le sort de son mandat à la tête du pays « au référendum sur la réforme constitutionnelle qui aura lieu cet automne ». En d’autres termes, en cas de défaite de son parti, à l’issue de ce référendum (perspective qui reste très envisageable), l’Italie ira rejoindre le Royaume-Uni, dans la liste des pays européens en forte crise politique et économique.
Côté marché de l’or, la valeur refuge de l’or a particulièrement profité de ce retour d’inquiétudes, réussissant, depuis une semaine, à se stabiliser dans un niveau jamais atteint depuis le printemps 2014.
Les ETF aurifères ont pourtant connu une stagnation brève et relative, durant la séance de mercredi, mais les observateurs rappellent que, selon Bloomberg, l’encours des ETF aurifères « dépasse de nouveau la barre symbolique des 2.000 tonnes, pour la première fois en trois ans ».
Et les signes de flambée de l’or ne se limitent pas au marché boursier et aux ETF ; un récent rapport de l’US Mint (atelier monétaire fédéral américain) révèle que le bilan des ventes de pièces d’or, au premier semestre 2016, s’élève à un total de 501.000 onces, ce qui représente une « hausse de 84% sur un an ».
Quand les chiffres parlent d'eux-mêmes, ils révèlent souvent des secrets fascinants. Le marché français de…
L'aube de l'incertitude a couvé un renouveau, celui de l'éclat éternel de l'or chez les…
Dans cette lettre mensuelle, vous trouverez un point sur la performance de l’or ainsi que…
L'or scintille à nouveau sur le marché, mais qui sont ceux qui luisent d’ambition pour…
L'or, éternel refuge ou simple relique ? Les dernières analyses dévoilent des prédictions audacieuses sur…
Le métal précieux qui a façonné des empires révèle ses stratégies d'accumulateurs aguerris. Découvrez comment…