Chronologiquement, cette pièce fait suite au Napoléon III Tête Laurée. Historiquement, sa première frappe est motivée par une nécessité politico-économique. La fin du règne de Napoléon III avait laissé la république –déjà affaiblie– redevable aux allemands d’importantes indemnités de guerre. Le gouvernement recommence alors à frapper de nouvelles pièces avec les dessins de coins anciennement gravés. Les pièces d’or de 20, 50 et 100 francs reprennent donc le portrait de Génie d’Augustin Dupré, frappé en 1792, sous la Première République.
Au total, 86 millions d’exemplaires de ces pièces seront produits, entre 1871 et 1898, et en dépit de ses dessins repris, elle rompt totalement avec la Napoléon III « par la mise en avant des valeurs de la IIIème République construite sur les cendres de l’Empire ». La pièce porte l’inscription ‘Liberté Egalité Fraternité‘ sur le revers, avec la gravure de différents symboles antiques référant au concept de république (faisceau de licteur surmonté d’une main de justice, table de Loi…).
A l’époque, l’Etat demeure encore lié au clergé et la pièce porte donc l’inscription ‘Dieu Protège la France‘. Le 20 Francs Génie représente donc l’un des plus clairs symboliques de l’ambiguïté qui a marqué le début de la Troisième République.
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