En avril, les autorités ont donc décidé d’imposer un encadrement légal à ce secteur, et il est aujourd’hui indispensable de détenir une licence d’exploitation d’or pour l’exercice de ce type d’activité. Le gouvernement mauritanien décompte à ce jour plus de 16 000 inscriptions pour obtenir cette licence, depuis le 25 avril.
Ahmed Ould Taleb Mohamed, le directeur général des mines de Mauritanie, explique à ce sujet que, à travers cette nouvelle mesure restrictive, les autorités tentent de limiter les risques de cette ruée, et de « protéger les domaines accordés par licences à des sociétés étrangères ». L’officiel liste également les conditions d’obtention de ce permis, affirmant qu’il faut « être citoyen mauritanien, avoir un détecteur de mine dûment dédouané, payer une taxe de 100.000 ouguiyas (250 euros), et s’engager à revendre son (produit) aux structures étatiques désignées à cet effet pour éviter les sanctions prévues ». Le permis est accordé pour une durée de 4 mois, et toute personne exerçant sans la licence ou manquant au respect du règlement imposé se verra sanctionnée d’une confiscation du matériel de détection, de différentes amendes et des peines d’emprisonnement.
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