Les marchés boursiers avaient pourtant débuté la semaine sur une note optimiste et s’apprêtaient même à la terminer avec une performance dans un vert imperturbable. la vague de volatilité qui souffle, depuis le début de la semaine, sur la rive européenne, a toutefois fini par atteindre la rive américaine, plombant l’ensemble des places boursières.
Seul le marché aurifère a pu tirer son épingle haussière du jeu, enregistrant, sur la séance de mercredi, un rebond de l’ordre de 1%, se stabilisant, en fin de séance, au bord des 1 280 dollars l’once. Parallèlement, le marché des devises s’inscrit dans la lignée de la morosité dominante, avec un dollar qui cède du terrain, face à la monnaie unique (dollar à -0,5%).
Par ailleurs, du côté européen de l’Atlantique, les performances des différentes places boursières ne font pas exception à l’ambiance générale ; Francfort à -0,7%, Madrid à -1,5% et Milan à -1,7%. Un trader londonien notait hier que, en dépit d’une longue série de résultats trimestriels « (…) cela n’a pas été suffisant pour insuffler une véritable inspiration aux marchés ».
Chez Barclays Bourse, le constat est tout aussi morose, puisque le cabinet souligne que « depuis deux jours, la tentative de rebond sur les marchés européens fait “pschitt” en milieu de journée », rappelant que, bien que les catalyseurs ne soient pas assez solides « pour justifier une forte hausse des indices, le contraire est vrai aussi ».
Et il ne faut pas oublier le facteur baissier central que représente aussi le référendum britannique. Le vote national n’est pourtant prévu que pour le 23 juin, mais sa perspective seule suffit à plomber le moral des investisseurs européens, les poussant à adopter une attitude prudente.
Dans ce contexte de tension, et en l’absence de catalyseurs solides, les opérateurs se tournent naturellement vers la seule actualité économique notable ; les résultats d’entreprises. De ce côté-là aussi, le constat est peu encourageant. Une série de résultats des secteurs des biotechs, pharmaceutiques et de la distribution a fini de renforcer les marchés dans leur position repliée et méfiante, surtout au niveau de Wall Street et ses compatriotes.
Et pour compléter ce bilan maussade, les observateurs rapportaient, la veille, que « les stocks hebdomadaires de pétrole américain (…) ont fondu de -3,4Mns barils selon l’AIE », commentant toutefois qu’il s’agit d’une conséquence mécanique « de la chute des exportations de pétrole “lourd” de l’Alberta depuis une semaine qui met les raffineries du nord des Etats Unis partiellement au chômage technique et permet d’écouler un partie des stocks de “brut” ».
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