Entre les chiffres décevants de l’emploi américain (publiés à la fin de la semaine dernière), les dernières statistiques -tout aussi décevantes- chinoises, et le repli de certains indices japonais, on aurait pu croire que les marchés boursiers afficheraient une performance, sinon plombée, tout du moins méfiante.
La seule donnée statistique encourageante et positive de ce début de semaine demeure celle relative au rebond « vigoureux » des commandes industrielles allemandes, qui vient renforcer la détermination des opérateurs à voir le verre à moitié plein, depuis la fin de la semaine dernière. Le rapport macroéconomique, publié par Destatis, révèle en effet que les commandes du secteur industriel allemand ont considérablement rebondi, durant le mois de mars, passant d’une baisse de 0,8% en février, à 1,9% en mars, contre un consensus plus pessimiste qui tablait sur une hausse plus modérée de 0,5%.
Du coup, les observateurs notent que « dans ce contexte, les marchés ne se montrent pas exagérément peinés par les importations chinoises fort décevantes qui sont parues ce week-end ». Rappelons en effet que la demande chinoise a récemment enregistré une chute notable (-11%), faisant subir une forte pression aux valeurs minières londoniennes. Par ailleurs, et dans le sillage de ces mauvaises nouvelles chinoises, la bourse de Shanghai a conséquemment marqué une baisse considérable (-2,75%). Et la Chine n’est pas la seule source de déception, sur le front des marchés asiatiques, puisque le gouvernement japonais vient de révéler que l’indice synthétique mesurant la confiance des ménages nippons a baissé de 0,9 point, au mois d’avril.
Bref, pour l’heure, les investisseurs semblent actuellement avancer à contre-courant, réussissant le double exploit de résister à la pression baissière de cette avalanche de données et statistiques décevantes, tout en hissant les marchés boursiers vers une performance dans un vert solide et stabilisé.
De son côté, le métal jaune enregistre, sur les deux premières séances de la semaine, un repli qui lui fait céder du terrain, par rapport à son rallye haussier de la semaine dernière. Le prix de l’once s’éloigne ainsi relativement du palier technique et symbolique des 1 300 dollars, mais demeure fermement campé au dessus des 1 250 dollars. Techniquement, l’once devra briser la résistance des 1 280 dollars de manière permanente, pour pouvoir viser le seuil des 1 300 $ à nouveau. La réunion du FOMC au mois de juin -bien que son issue semble déjà prévisible (statu quo)– devrait servir de catalyseur, pour l’ensemble des marchés, y compris celui de l’or. Il est donc attendu que l’orientation de l’once se détermine et se précise suite à ce meeting.
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