Vendredi dernier, le Département du Travail américain avait publié son dernier rapport sur l’emploi US, dévoilant des résultats décevants, dans l’ensemble. Au total, 160.000 emplois non agricoles ont été créés dans le pays, au mois d’avril, contre un consensus économiste qui en prévoyait en moyenne 200.000, confirmant ainsi les résultats de l’enquête ADP, publiée deux jours plus tôt. Par ailleurs, les créations de postes des deux mois précédents ont également subi une révision à la baisse (19.000, au total). Cette nouvelle déception macroéconomique majeure vient renforcer les spéculations de la plupart des observateurs qui ne prévoient aucun changement de la politique monétaire américaine au mois de juin, lors de la prochaine réunion du FOMC.
En attendant ce catalyseur majeur de la réserve fédérale américaine, les marchés se remettent lentement des répercussions de la publication de ce rapport. Après une réaction immédiate –et attendue – de baisse, les principaux indicateurs américains ont affiché une performance haussière, confirmant le diagnostic des experts qui estiment que cette mauvaise nouvelle représente un argument de plus pour retarder le prochain relèvement des taux d’intérêt FED. En définitive, il s’agit donc d’un mal pour un bien.
Pour l’heure, le calendrier statistique et macroéconomique de la semaine demeure relativement allégé, du coup, seuls les chiffres chinois (prévus pour publication sous peu) se retrouvent dans le collimateur des opérateurs, perçus unanimement comme le principal catalyseur de ce début de semaine. Selon les observateurs, il est actuellement évident que « les investisseurs réagissent au quart de tour à la moindre manifestation d’inquiétude concernant un éventuel ralentissement de la croissance mondiale », ce qui signifie que « toute mauvaise nouvelle en provenance de Chine pourrait constituer un mauvais présage pour les marchés d’actions ». Pourtant, pour l’instant, les marchés résistent relativement bien à la pression baissière de la première salve de nouvelles chinoises ; recul des exportations chinoises en avril, et baisse importante des importations. Et si les places boursières peinent ainsi à avoir une réaction logique aux menaces conjoncturelles, c’est essentiellement dû à l’absence de catalyseur solide. Les analystes estiment à ce sujet qu’il « faudrait qu’on assiste à une brusque remontée du dollar pour qu’une véritable aversion au risque se manifeste », rappelant que, paradoxalement, « l’indice de la peur VIX s’est tassé, vendredi soir ».
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