L’enquête sur l’emploi privé américain (réalisée par le cabinet de services aux entreprises, ADP, pour le mois d’avril) s’était pourtant révélée conforme aux prévisions, mais les économistes ont exprimé une déception concernant les chiffres révélés par le rapport. L’agence a en effet recensé 156.000 créations de postes privés, contre les 196.000 escomptés par le consensus économiste. Les observateurs rapportent que « dans le détail, les petites entreprises (de 1 à 49 salariés) ont créé 93.000 postes, tandis que les entreprises moyennes (de 50 à 499 salariés) en ont créé 39.000 et les grandes entreprises (plus de 500 salariés) 23.000 ».
Parallèlement, la productivité non-agricole s’est également repliée de 1% au premier trimestre 2016, contre des prévisions qui escomptaient une baisse plus importante autour de 1,3%. Ce rapport précède habituellement, de deux jours, le rapport relatif au marché de l’emploi américain dans sa globalité. Notons que les prévisions placent le nombre total de créations d’emplois, y compris ceux du secteur public, autour des 191.000. A l’heure même où la tension attentiste autour de ce rapport d’emploi s’intensifie, la morosité règne également, de l’autre côté de l’Atlantique.
D’abord, l’influence des derniers résultats statistiques américains, mais aussi l’impact des indicateurs mêmes de la zone. L’indice PMI composite de l’activité globale en eurozone s’est en effet replié de 0,1 point en séquentiel (par rapport au mois de mars), selon le rapport de l’Eurostat.
Par ailleurs, le volume des ventes du commerce de détail en rythme séquentiel (pour le mois de mars) a baissé de 0,5%, d’après l’office statistique de l’Union européenne. Pour l’heure, cette situation largement mitigée, d’une côté comme de l’autre de l’Atlantique, peine à profiter au marché aurifère. Le prix de l’once n’a pas encore réussi à briser la résistance du palier hautement symbolique des 1 300 dollars (il s’agit d’un plus haut annuel). Du coup, cette morosité générale, associée à la vague de correction –pourtant attendue– du marché aurifère, contribue à accentuer la stagnation enregistrée par le prix de l’once.
Les experts demeurent toutefois largement confiants, concernant la capacité du métal jaune à remonter la pente et reprendre une performance dans le vert, fortement soutenu par un courant haussier sous-jacent suffisamment solide pour porter le cours, tout au long des deux derniers trimestres.
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