Or : L’once tient bon, sur fond de marchés en retrait
Le premier trimestre 2016 a été l’occasion, pour le métal jaune, de profiter, à plus d’une reprise, des vagues d’aversion au risque qui ont constamment traversé les marchés d’investissement.
Un facteur majeur qui vient s’ajouter à celui, tout aussi important, des stratégies monétaires des banques centrales (américaines, mais aussi et surtout européennes) qui se traduisent par l’injection de volumes monétaires massifs dans les marchés, par le biais de rachats d’actifs. Une politique qui a pour effet automatique de plomber les taux d’intérêt des marchés secondaires, voire même les placer en niveau négatif. Et après avoir bataillé longtemps avec le palier technique et psychologique des 1 200 dollars, le prix de l’once arrive enfin à se stabiliser assez solidement, au dessus de ce seuil, pour viser à présent celui, plus symbolique encore, des 1 250 dollars.
Rappelons que l’once s’était heurtée, il y a un mois (début mars 2016) à la forte résistance des 1 275 dollars qu’elle n’a toujours pas réussi à briser. En attendant de voir l’issue de cette situation là, sur le marché aurifère, les marchés boursiers se retrouvent de leur côté, en phase relativement prolongée de « végétation », suite à une publication hautement anticipée des ‘minutes’ FED et BCE qui s’est avérée être un « non-événement », selon bon nombre d’experts et observateurs.
Aurel BGC a également souligné la confusion laissée sur le sillage de ces minutes (notamment FED) en rappelant que, bien que les membres du comité aient mis « en avant le manque de visibilité sur la croissance américaine, (…) certains ont évoqué la possibilité de remonter les taux directeurs lors de la réunion du 27 avril, si le marché du travail reste solide ».
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