Marchés : Fin de semaine sous le signe de la nervosité
Le calendrier économique de la semaine aura été relativement chargé en statistiques et rapports macroéconomiques, même si le consensus expert maintient que toutes ces publications réunies ne font pas le poids face aux minutes de la FED et de la BCE, parues ce mercredi et jeudi. Et avec toute cette attention focalisée sur l’actualité des banques centrales, d’une rive à l’autre de l’Atlantique, les marchés cèdent relativement sous la pression de l’attentisme nerveux qui devrait être maintenu jusqu’à la fin de la semaine.
Cet attentisme prend, selon les observateurs, la forme d’une fébrilité qui a commencé à s’intensifier, dès la fin de la séance de mercredi, quelques heures avant la publication des minutes FED. Chez Barclays Bourse, on estime que « cette publication des minutes devrait valider l’idée d’une remontée des taux directeurs américains en juin », estimant également que « le marché reste ingérable et imprévisible à très court terme, d’où la nécessité de prendre du recul et de revenir sur les fondamentaux ».
Parallèlement à cette actualité majeure, la situation du marché pétrolier continue aussi à préoccuper, bien que sa fluctuation en dents de scie ait été reléguée, pour l’instant, au second plan, derrière la FED et la BCE. Bon nombre d’analystes prévoient, à ce sujet, de voir la progression du prix du pétrole influencer (voire orienter) considérablement des marchés d’investissement « d’ici à la réunion de l’Opep à Doha ».
Retour