L’or profite de la crise bancaire
C’est la sempiternelle évolution proportionnelle entre la valeur refuge de l’or et les inquiétudes relatives à une potentielle crise bancaire majeure. Les craintes, diffusées dans les marchés par le risque grandissant d’une crise du secteur bancaire, poussent à nouveau les opérateurs vers une stratégie de diversification du capital qui bénéficie directement au marché de l’or.
Si la relique barbare occupe ainsi encore le devant de la scène boursière en ce début de nouvelle année, c’est essentiellement en raison de sa réputation de bouclier idéal contre les secousses sismiques qui ébranlent occasionnellement les marchés. Du coup, fidèles à leur réaction traditionnelle, les investisseurs se tournent automatiquement vers les valeurs refuge les plus historiquement solides, et l’or arrive évidemment en tête de cette liste.
Les professionnels du métier admettent d’ailleurs, à ce sujet, que l’activité accrue du marché de l’or « est liée à la conjoncture économique ; que les investisseurs continuent à considérer l’or comme une valeur refuge ». Ils confirment également que, en dépit de la stagnation du marché aurifère boursier, le marché de l’or physique maintient, quant à lui, depuis quelques années, un dynamisme relativement grandissant, « parce que l’image des banques n’est pas au top ». Cette dégradation de l’image bancaire aura donc déclenché ce mouvement d’achats, même si les experts préviennent qu’il « ne faut pas croire qu’il s’agit d’un raz-de-marée (…) ; on ne voit pas forcément plus de clients qu’avant mais on les voit peut-être plus souvent. »
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