Marchés : Stagnation US et attentisme euro
Le spectre de la morosité continue à planer au dessus des marchés financiers, en ce début de semaine, avec un bilan hebdomadaire (de la semaine dernière) mitigé. La semaine avait, certes, débuté sur une note euphorique, mais elle s’était achevée dans la morosité et la stagnation, d’un côté comme de l’autre de l’Atlantique. Sur la rive économique américaine, outre le tassement des indices boursiers, en fin de semaine, rappelons que l’indice PMI composite de Markit a également été révisé à 50 pour (en février), signe manifeste, selon les observateurs, d’une « stagnation complète du secteur privé américain » sur cette durée. Par ailleurs, l’indice ISM non manufacturier a également enregistré un repli à 53,4, ce qui constitue son plus bas des deux dernières années. Seules les commandes industrielles US ont affiché un bilan haussier, mais cette bonne nouvelle est modérée par la déception des attentes économistes qui prévoyaient une progression plus importante. Côté européen, l’indice PMI final Markit composite de l’activité globale en zone euro a marqué une baisse à 53 (mois de février), soit également son plus bas depuis janvier 2015, même s’il a légèrement dépassé ‘estimation flash (à 52,7). Pour Chris Williamson, chef économiste chez Markit, « les données de l’enquête suggèrent un nouvel affaiblissement de la croissance au premier trimestre 2016, après une hausse du PIB de la zone euro déjà très faible (+0,3% seulement) au dernier trimestre 2015 ».
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