Marché pétrolier : Entre espoirs et inquiétudes
A la fin de la semaine dernière, le marché pétrolier avait eu une séance (vendredi) euphorique, avec un « baril de Brent de mer du Nord livrable en avril 2016 » qui gagnait 1,8% à 35,9 dollars, et un « WTI américain de même livraison » dont les gains s’inscrivaient dans la même lignée (+1,7%, à 33,6 dollars).
Les observateurs s’attendent aujourd’hui à de nouvelles mesures de fermeté (au niveau de l’offre). Rappelons effectivement qu’Eulogio Del Pino, ministre du Pétrole du Venezuela (membre de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole), a annoncé une prochaine et imminente réunion des membres producteurs majeurs (incluant, notamment, l’Arabie saoudite, le Qatar, la Russie et le Venezuela).
La réunion se déroulera certainement durant le mois de mars, même si l’endroit n’a pas encore été déterminé. Il s’agit désormais d’une tradition, puisque le dernier meeting des membres de l’OPEP avait eu lieu le 16 mars 2015, à Doha et avait été couronné par un engagement de « plafonnement ».
Côté américain, la nervosité et l’attentisme demeurent également à l’ordre du jour. Les experts d’Aurel BGC rapportent en effet que la décision de « report d’investissements du producteur américain Continental Resources et de 5.000 nouvelles suppressions d’emplois chez le groupe parapétrolier Halliburton ont relancé les anticipations de réduction rapide de l’offre de pétrole » (américain).
Sur le front des statistiques macroéconomiques, la tendance reste assez partagée, dans la mesure où les dernières publications offrent peu d’orientation concrète ; révision à la hausse relative de la croissance américaine, croissance du PIB américain révisée à 1% au quatrième trimestre 2015, et inflation allemande jugée nulle au mois de février.
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