Marchés : Entre optimisme et inquiétudes
Et ce sont deux sentiments dominants qui, une fois n’est pas coutume, s’avèrent être complémentaires, actuellement, sur les marchés d’investissement. Les inquiétudes des opérateurs concernant un nouveau ralentissement (cette fois-ci permanent) de l’économie mondiale les pousse automatiquement à espérer une réaction conséquente des principales banques centrales (notamment la FED et la BCE) dans un sens accommodant.
Pour l’heure, c’est le pétrole et l’indice PMI européen qui départagent les marchés, entre optimistes et sceptiques. En effet, à l’heure même où le cours du pétrole affiche une énième reprise surprise (le prix du baril de brut léger US vient de dépasser les 31 dollars), l’indice PMI flash Markit pour la zone euro enregistre une baisse tout aussi inattendue de l’ordre de 53,6 en janvier à 52,7 en février, confirmant ainsi la faiblesse de la croissance de l’activité globale de la région depuis le début de l’année dernière.
Il est également à noter que l’indice PMI Markit pour le secteur manufacturier US a aussi enregistré un repli à 51 en estimation “flash” pour le mois en cours, ce qui représente la pire expansion de ce domaine depuis le mois d’octobre 2012. Les stratèges d’IG soulignent pourtant à ce sujet que « bon nombre d’investisseurs évoquent l’apparition d’articles optimistes concernant la croissance américaine, laissant penser que le scénario d’une récession est exagéré ». Ce constat rejoint l’avis général selon lequel les bonnes nouvelles américaines auraient largement éclipsé les mauvaises nouvelles européennes.
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