Marchés : Une tentative de redressement
Une tentative généralisée qui demeure encore bien trop faible, face à une accumulation de facteurs qui lui sont fortement défavorables. Et l’un des derniers facteurs en date est l’indice ZEW (mesurant la confiance des analystes allemands), et Sascha Steffen, un responsable du département recherche du ZEW, justifie sa chute par « le ralentissement de l’économie mondiale et les conséquences incertaines de la chute des cours du pétrole (qui) pèsent sur l’indice ». Le pétrole, justement, dont le cours joue toujours à un yo-yo de plus en plus alarmant, d’autant plus qu’il est justifié, cette fois-ci, par une coalition russo-saoudienne officieuse et à l’efficacité plus que douteuse. Rappelons en effet que « l’accord Qatar/Arabie Saoudite/Russie/Venezuela sur un ‘gel de la production’ aux niveaux de janvier est jugé très insuffisant pour résorber les excès d’offre actuels et pousser le baril vers un prix de 50$ » grandement espéré. Et la situation en Europe n’a pas fini d’inquiéter, car bien que le FTSE londonien ait réussi, mardi, à arracher quelque 0,1% de gains, in extremis, il faut rappeler que la hausse des prix à la consommation du Royaume Uni n’a pas dépassé le 0,3% en janvier en comparaison annuelle. Du coup, les experts revoient leurs prévisions optimistes à la baisse, concernant la politique des principales banques centrales de la zone. C’est notamment le cas de la banque française Natixis qui déclare : « l’inflation ne devrait que se redresser à 1% vers la fin de 2016, aussi on ne s’attend plus à ce que la Banque d’Angleterre durcisse sa politique monétaire cette année ».
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