FED : Peu d’options après le rapport de l’emploi
C’est le consensus du moment, et plus précisément depuis la publication du rapport de l’emploi américain, à la fin de la semaine prochaine. Les spéculations allaient déjà bon train, depuis le début de la nouvelle année boursière et économique, mais la possibilité d’un prochain et imminent relèvement des taux directeurs de la FED demeurait encore envisageable. L’institution semble pourtant aujourd’hui avoir peu d’options, avec la nouvelle vague de déception et de confusion diffusée par le dernier rapport du Département de Travail américain. L’incertitude étant l’antidote le plus efficace de la reprise des marchés, les principales places boursières peinent, en ce début de semaine, à surmonter la pression baissière des doutes grandissants des investisseurs. Certes ; certains observateurs continuent à soutenir le scénario d’un nouveau cran de relèvement des taux à la mi-mars ou, plus potentiellement, suite à la réunion du FOMC au mois de juin. Un ‘optimisme’ qui se base essentiellement sur la seule confiance aveugle en la reprise future de l’économie du pays. Toutefois, la plupart des indicateurs internes américains (PIB, services et industrie, emploi, chômage…) pointent plutôt clairement dans la direction de l’impossibilité d’une nouvelle hausse de taux dans l’immédiat. Et la FED n’est pas la seule à connaître ce dilemme ; sur le front européen, la Bank of England se retrouve également dans le collimateur des experts qui prévoient de la voir relever davantage le volume de son programme de rachats d’actifs. Une mesure qui n’avait pas été entreprise, rappelons-le, depuis le mois de juillet 2012, sans oublier que « son taux directeur se situe (actuellement) à un plus bas historique depuis mars 2009 ».
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