Cette morosité est aujourd’hui renforcée par quelques statistiques dont le bilan final demeure partagé. Le chiffre macroéconomique le plus marquant de ce début de semaine reste probablement celui de la croissance américaine au quatrième trimestre 2015. Le résultat, ressorti à un ralentissement plus marqué que prévu, a été qualifié de « mitigé » par bon nombre d’experts, dont Natixis qui l’explique par « les variations des stocks et des exportations », mais également par la « contraction des investissements des entreprises ».
Par ailleurs, les chiffres de la consommation US, support majeur de la croissance du pays, a aussi enregistré un ralentissement, bien qu’à moindre mesure, par rapport aux prévisions expertes. Les équipes de la banque française affirment, à ce sujet, s’attendre, dans le futur, « à ce que la croissance du PIB demeure au-dessus de son potentiel de court terme, aidée par la consommation tandis que l’investissement et les exportations devraient peser sur l’activité ».
Dans l’absolu, la réserve fédérale américaine se retrouve aujourd’hui dans une position assez délicate, dans la mesure où un éventuel rebond boursier du pays risque de lui attirer de sérieuses critiques concernant sa focalisation sur Wall Street, au détriment des « fondamentaux économiques ».
Pourquoi l’or reste la valeur refuge ultime ? Le rôle historique de l'or Depuis l'Antiquité,…
Impôts 2026 : allez-vous faire partie des grands perdants ? Alors que l’année 2025 est…
Cela ressemble à une blague, mais c’est une véritable innovation scientifique que l'on doit à…
À chaque prise de parole du président de la Fed, les marchés retiennent leur souffle.…
Le climat économique mondial ressemble de plus en plus à une poudrière financière. Entre les…
Après une année 2024 marquée par une série de records historiques, l’or a connu ces…