L’once rebondit sur les crises mondiales
A l’heure même où les places boursières européennes et américaines se battent, coude à coude, pour maintenir la tête hors de l’eau, le marché de l’or affiche, en cette fin de semaine, l’une de ses meilleures performances du dernier trimestre.
Tension mondiale : l’or placé en valeur refuge
Outre l’accumulation de tensions économiques et politiques mondiales, c’est aussi la chute du prix du brut (un décrochage de 4%) qui a offert à l’once le coup de pouce supplémentaire qui a achevé de redorer le blason terni de sa valeur refuge. Du coup, alors que les observateurs rapportent une baisse de Wall Street « deux fois moins forte qu’en Europe », le cours de l’or, lui, frôle déjà les 1 100 dollars (plus de 1 090 dollars). Mais il faut admettre que ce sont essentiellement les tensions grandissantes au Moyen-Orient qui ont le plus profité au marché aurifère. Les experts soulignent en effet « la généralisation des risques au Moyen-Orient, où les tensions entre l’Iran d’une part, et d’autre part l’Arabie saoudite et ses alliés régionaux, n’ont guère baissé d’intensité ». Par ailleurs, le régime nord-coréen de Pyongyang a annoncé que la secousse sismique enregistrée mercredi soir était le résultat de « l’essai réussi de sa première bombe thermonucléaire à hydrogène (bombe H, à fusion), le pays n’ayant jusqu’alors procédé qu’à des essais de bombes A (à fission), moins puissantes ». Pendant ce temps, la situation économique en Chine continue de se dégrader, avec l’annonce et la publication (quasi quotidienne) de nouveaux indices macroéconomiques en repli/chute constante.
Retour