L’once pénalisée par la faiblesse des échanges
C’est une séance qui, non seulement sonne le glas de l’année boursière 2015, mais demeure également fidèle à la tradition de ses prédécesseurs, dans la mesure où elle est à nouveau marquée par un repli généralisé et global des échanges sur l’ensemble des places boursières mondiales. Une faiblesse qui déteint automatiquement sur le cours de l’or et occasionne donc la stagnation sur laquelle l’once termine l’année, même si elle continue à camper fermement au plus près du palier technique et psychologique des 1 100 dollars. En tout cas, ce repli des volumes d’échange représente, pour les observateurs et experts des marchés, un mouvement largement prévisible. Les courtiers londoniens de Triland Metals affirment par exemple que « les volumes échangés sur le marché diminuent traditionnellement en fin d’année, d’autant que les nouvelles fondamentales sont rares ». L’équipe d’analystes rappelle également que l’attention des marchés est désormais tournée vers d’autres horizons, soulignant que « les yeux des opérateurs sont maintenant rivés sur l’inflation et 2016, ainsi que sur le rythme auquel la Réserve fédérale américaine continuera de relever ses taux ». Par ailleurs, et sur le plan macroéconomique, la rive américaine va devoir clôturer l’année sur une nouvelle déception puisque les promesses de ventes de logements US ont enregistré, en novembre, un repli inattendu de l’ordre de 0,9%. Lawrence Yun, chef économiste de la NAR, justifie cette baisse en notant que « la hausse rapide des prix sur certains marchés immobiliers et des signaux mitigés de l’économie entravent l’activité commerciale en dépit de taux hypothécaires bas ».
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