Crise pétrolière : Le baril tente de se redresser
La semaine aura été particulièrement difficile et historiquement catastrophique pour le secteur pétrolier et parapétrolier, tirant le prix du baril vers des records de plus bas, dont notamment, mercredi dernier, vers sa pire performance en sept ans. Le baril termine toutefois cette semaine noire sur une note d’espoir relatif, avec une tentative assez timide de redressement. Mais les inquiétudes des experts et des marchés s’étendent à présent bien au-delà du simple souci tournant autour du prix du baril. Le spectre de la crise englobe à présent plusieurs volets internationaux tels que la croissance en Chine, la perspectives d’une hausse des taux directeurs de la FED, et, bien évidemment, le status quo des quotas de production de l’Opep. Les économistes sont désormais particulièrement conscients du réel problème élargi ; ce prix actuel du baril (qui a enregistré une baisse de 2/3 en moins de deux ans) est-il réellement susceptible de causer, éventuellement, une réduction de l’offre qui demeure encore excédentaire ? Et, le cas échéant, dans quel délai précis faut-il s’attendre à ce que cette réduction soit opérée ? Chez Aurel BGC, on souligne surtout que « les investisseurs sur le marché pétrolier ont réagi à des craintes de manque de capacités de stockage de pétrole au niveau mondial », rappelant dans la foulée que « les stocks sont au plus haut et les coûts de transport des tankers augmentent » et que « ces bateaux sont plein de pétrole en mer et attendent des acheteurs ».
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