Marchés : La crise pétrolière affecte l’économie mondiale
Petit rappel des faits ; vendredi dernier, Vienne a accueilli les pays pétroliers majeurs dans le cadre d’une réunion au sommet de l’OPEP. La réunion s’est soldée par la surprenante décision d’abandonner ses quotas de production qui demeuraient pourtant stabilisés, depuis des années, à 30 millions de barils par jour. Ce quota était d’ailleurs d’ores et déjà concrètement dépassé de 2 millions barils journaliers, traduisant clairement le manque de discipline évident au sein de l’organisation. Toujours est-il que la crise majeure que traverse actuellement le secteur pétrolier et parapétrolier n’en finit pas d’ébranler les marchés d’investissement et des changes. Et après avoir secoué les deux rives boursières de l’Atlantique, de Wall Street à la Bourse de Paris, cette crise est aujourd’hui associée à un début de crise économique mondiale. Les experts rappellent en effet que « la faiblesse des cours des matières premières pèse sur la tendance, avec un cours du pétrole retombé à un plus bas de sept ans », insistant toutefois sur le fait que, bien que les valeurs liées à l’énergie continuent à plomber considérablement les marchés, « la correction est moins sévère depuis que le baril de brut est revenu au-dessus de la barre des 37 dollars ». Bon nombre d’observateurs estiment par ailleurs qu’il existe aujourd’hui « des doutes sur l’économie mondiale », citant notamment « les exportations de la Chine qui ont baissé pour le cinquième mois consécutif ».
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