L’once cède du terrain, en attendant décembre
Car il faut admettre que le mois de décembre revêt, cette année, une importance majeure, notamment sur le plan financier et monétaire, dans la mesure où BCE et FED devraient en profiter pour faire des annonces décisives concernant l’évolution future (à court et moyen terme) de leurs politiques monétaires respectives. Et si l’annonce de la banque centrale européenne reste relativement prévisible et claire (penchant largement du côté d’une extension de sa stratégie accommodante), la décision de la réserve fédérale américaine demeure un mystère et le point d’interrogation le plus angoissant de l’année, pour l’ensemble des marchés d’investissement. En attendant, bon nombre de marchés boursiers (dont particulièrement celui des métaux précieux) continuent à subir cette pression attentiste qui plombe tant l’ambiance générale que les prix mêmes de ces marchés. Pour les courtiers londoniens de Triland Metals, le cours de l’or subit actuellement « le poids du dollar, qui tend à se renchérir contre les autres grandes devises », rappelant également que le billet vert « est soutenu par la hausse des taux d’intérêt américains à long terme, maintenant à 2,20% alors qu’ils étaient un temps passés sous les 2% mi-octobre », et que « ne rapportant aucun rendement (0%), l’or tend de plus à souffrir de la hausse des rendements des produits de taux ». Pour l’heure donc, une solide vague de correction aussi technique que psychologique continue à peser de tout son poids sur le marché de l’or, bien que le métal jaune réussit, encore une fois, à être l’un des rares métaux précieux à tirer son épingle de ce jeu baissier.
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