BCE et FED : Faut-il maintenir la politique de ‘l’aller simple’ ?
La politique de ‘l’aller simple’ consiste essentiellement, pour une banque centrale, à maintenir sa politique monétaire dans un chemin unique et inchangé, avançant dans la même direction (généralement, et en l’occurrence, dans le sens de l’accommodation et du soutien aux marchés). Une politique longtemps et également utilisée par la banque centrale européenne et la réserve fédérale américaine. L’année 2015 marque pourtant un tournant historique dans cette sorte de tradition atlantique de ‘l’aller simple’, puisque la FED a choisi de se réserver un billet de retour de cette politique, en faisant constamment planer le spectre du relèvement de ses principaux taux directeurs avant la fin de l’année en cours. Pourtant, pour les experts du groupe IG, cette politique de ‘l’aller simple’ demeure à l’ordre du jour au centre des priorités de toutes les banques centrales, sans exception (y compris la FED). L’équipe de professionnels rappellent en effet que « l’emploi américain, largement moins bon que prévu au début du mois, a déclenché un rallye en indiquant que les banques centrales n’avaient pas d’autre choix que de maintenir leurs taux inchangés, voire d’accroître leur assouplissement quantitatif ». La BCE et la FED ne sont toutefois pas les seules banques centrales majeures à s’obstiner dans cet ‘aller simple’ ; la semaine dernière, la Banque du Japon a également fait le choix de maintenir sa politique monétaire au status quo, « expliquant que l’économie était capable de surmonter les difficultés relatives au ralentissement de la croissance mondiale ».
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