Des marchés toujours aussi volatiles
C’est une tradition ancestrale au sein des marchés boursiers ; toute phase de hausse et/ou flambée est généralement et rapidement suivie par une phase de baisse proportionnelle. Et étant donné l’ambiance euphorique que les annonces successives de la BCE et de la FED ont récemment insufflée dans les marchés, il était naturel de les voir encaisser aussitôt le coup et plonger dans un état de morosité prolongé. Ce phénomène boursier/économique a d’ailleurs récemment fait l’objet d’une conférence tenue par Groupama AM et intitulée ‘Comment ‘habituer’ une gestion actions aux périodes de forte volatilité ?‘. Les intervenants ont notamment cité le récent et marquant exemple du ralentissement économique en Chine, qui a causé la chute généralisée des marchés actions le mois dernier. Les experts concèdent toutefois que bien que « le moteur de la croissance mondiale est grippé, l’Empire du Milieu n’est pas confronté à un “hard landing” ». La croissance a en effet diminué dans des proportions acceptables et seule une partie de l’industrie est affectée. Les fluctuations des marchés boursiers, depuis le début de l’année 2015, reflètent également assez bien le phénomène, avec notamment « les aléas jalonnant le parcours d’une zone euro qui n’en va pas moins “fondamentalement mieux”, le cas grec, l’hypothèse d’un “Grexit” et la crise migratoire pour citer les plus récents ». Et avec les incertitudes encore autour de la politique de la réserve fédérale américaine (décisive pour les marchés), cette volatilité n’a certainement pas fini de secouer les principales places boursières des deux côtés de l’Atlantique.
Retour