Stabilisation de l’once, sur fond de coup de reprise US
C’est dans un climat économique pourtant largement défavorable que le métal jaune réussit à terminer cette semaine boursière chargée sur une note relativement stabilisée. Le calendrier macroéconomique de la semaine avait été particulièrement riche en annonces et publications plus ou moins importantes (notamment relatives à l’emploi, en zone euro et aux Etats-Unis), et le bilan qui en ressort (globalement encourageant pour l’économie US) a imposé au marché aurifère une constante pression baissière. Et c’est une tendance que la plupart des experts et observateurs des marchés d’investissement n’ont pas manqué de souligner, à l’image des spécialistes en matières premières de Commerzbank qui estiment que la vague de baisse qui a traversé le marché de l’or, cette semaine, « est due non seulement à l’appréciation relative de la devise américaine (puisque l’or est produit et négocié en billet vert), mais aussi à la reprise des marchés d’actions ». Il faut en effet noter que le marché d’actions (marché dit ‘à risque‘, par définition) s’oppose automatiquement à celui de l’or, dans la mesure où le métal jaune est traditionnellement perçu comme une valeur refuge. Du coup, la balance des pouvoirs entre ces deux marchés (or et actions) implique généralement que la baisse de l’un signifie forcément la hausse de l’autre. Les analystes soulignent toutefois que « l’or ne s’effondre pas pour autant », en raison des « spéculations sur une éventuelle extension de la durée de son QE par la BCE », ce qui serait « plus dilutif encore quant à la valeur de l’euro, ce qui tend à jouer pour l’or, qui ne peut être créé de toutes pièces en quantités illimitées ».
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