Les marchés cèdent sous la tension FED
Les deux rives économiques de l’atlantique résistent mal à la pression persistante de l’attentisme tendu imposé par les récents événements relatifs à la réserve fédérale américaine et au carnet de route de sa politique monétaire, d’ici la fin de l’année en cours. La Bourse de Paris peine, à titre d’exemple, à se remettre de sa dégringolade spectaculaire de 3% (enregistrée durant la séance de lundi seule). Et l’évolution de l’ensemble des places boursières européennes et américaines s’inscrit dans la même lignée essentiellement marquée par la baisse et la stagnation. Même la récente décision de la banque centrale européenne de maintenir sa politique monétaire ultra-accommodante ne réussit pas à tempérer cette humeur morose. Chris Weston, stratège chez IG, souligne à ce sujet que ‘des retraits de liquidités (de la part de l’Arabie Saoudite et de la Chine notamment) contrebalancent aisément les injections de liquidités de la BCE et provoquent un durcissement des conditions financières globales ». De son côté, Jean-Sylvain Perrig, head of asset allocation & CIO Private Banking chez UBP, n’évoque pas la BCE et se penche plutôt sur les conséquences des récentes annonces de son homologue américaine, notant que « l’attentisme dont a fait preuve la réserve fédérale américaine lors de son dernier comité monétaire est loin de rassurer les intervenants du marché ».
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