L’or stagne, sur fond de marchés sur le qui-vive
C’est une semaine particulièrement difficile pour les marchés d’investissement, dans la mesure où ils peinent à se remettre des déclarations délivrées par Janet Yellen, vendredi dernier. La présidente de la réserve fédérale américaine avait fermement annoncé la détermination de son comité et son institution à resserrer la politique monétaire du pays avant la fin de l’année 2015. Cette nouvelle vient confirmer les craintes des opérateurs et des marchés, et les investisseurs affichent donc automatiquement une méfiance naturelle doublée d’une aversion tout aussi justifiée au risque. Du coup, l’ensemble des places boursières, des deux côtés de l’Atlantique, enregistrent une chute généralisée, traduisant clairement l’accumulation de plusieurs craintes au sein des marchés. Les observateurs soulignent bien cette inquiétude, notant toutefois que « s’il fallait établir un tiercé des préoccupations des investisseurs, il faudrait inscrire en premier la chute de -8,8% des profits industriels en Chine, leur plus forte baisse depuis 2011 ». Les commentaires de membres de la BCE arrivent en deuxième position de ce classement, rappelant que « l’économie européenne est sur le bon chemin, de quoi enterrer tout espoir de nouvel assouplissement quantitatif imminent ». Les experts citent enfin « l’incertitude politique avec le référendum catalan en faveur de l’indépendance », rappelant tout de même que « une sécession d’avec l’Espagne est encore loin d’être approuvée, y compris par les catalans eux-mêmes ».
Retour