L’affaire Volkswagen va-t-elle profiter à l’or ?
C’est une semaine dont le bilan généralisé s’avèrera certainement baissier, marqué essentiellement par le scandale Volkswagen et ses répercussions désastreuses sur le marché automobile et l’ensemble des marchés boursiers qui y sont plus ou moins rattachés. Dans la journée de mardi, le géant automobile allemand a en effet admis « 11 millions de ses véhicules vendus dans le monde étaient équipés d’un logiciel de trucage aux tests antipollution ». Du coup, outre les sanctions de quelques milliards d’euros qu’il subira certainement, le groupe « s’est vu contraint de suspendre ses ventes de véhicules diesel aux Etats-Unis, jusqu’à ce qu’il puisse prouver que ces modèles respectent bien les normes d’émissions en vigueur dans le pays ». Et pour compléter le tableau de cette chute retentissante, l’International Council on Clean Transportation, une ONG qui a grandement contribué à faire éclater cette affaire au grand public, a déclaré ne pas exclure « une duperie similaire en Europe ». Du coup, les opérateurs craignent désormais un mouvement de contagion à l’ensemble du secteur, « avec des constructeurs faisant eux aussi l’objet d’enquêtes et une rafale de sanctions » qui se profile à l’horizon des différents acteurs du marché. Pendant ce temps, l’or tente de conserver les gains importants qu’il a accumulés, depuis les événements de la fin de la semaine dernière, dont il a été l’un des rares bénéficiaires. Rappelons en effet que, l’once a repris, au début de la semaine, 1,8 %, autour de 1.140 dollars, soit son record individuel depuis le début septembre. Et les experts estiment que « dans un contexte de craintes sur les perspectives économiques, le métal jaune a une nouvelle fois fait office de valeur refuge ».
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