FED : relèvera…ne relèvera pas ?
Telle est la question du moment. Et c’est une question qui monopolise l’attention des marchés, fait couler la majeure partie de l’encre médiatique et partage constamment les experts. Du coup, la journée/séance du jeudi occupe dès à présent une place capitale dans le calendrier de cette semaine économique. Rappelons que, au mois de juin, la plupart des opérateurs avait la conviction que la réserve fédérale américaine procèderait à la hausse de principaux taux d’intérêt directeurs au mois de septembre. Une conviction qui a rapidement faibli suite à l’aggravation de la crise économique chinoise et les révisions à la baisse de la croissance mondiale. Les marchés, eux, n’ont pas attendu les événements de cet été mouvementé pour afficher clairement leur position. Les courtiers de Triland traduisent d’ailleurs bien cette position en soulignant que « comme des toxicomanes, les marchés financiers semblent apparemment incapables de tourner sans des taux d’intérêt artificiellement bas ». En conséquence, ils notent également l’effet de ces faits sur le marché de l’or, rappelant que la stagnation de l’once devient, du coup, justifiée. En attendant donc l’annonce de la réserve fédérale américaine, les échanges enregistrés sur les marchés boursiers demeurent majoritairement volatiles, et les experts d’IG estiment, à ce sujet, que « le calme apparent constaté aujourd’hui n’est que l’œil du cyclone avec une volatilité qui va faire pour sûr son grand retour la semaine prochaine ».
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