L’or stagne, en attendant le FOMC
Les avis sont très partagés, en ce moment, concernant une potentielle hausse des taux d’intérêt de la FED, dès la fin de ce mois. Car si, pour certains, la situation économique dans sa globalité (en dépit d’un bilan constamment mitigé) justifie ce coup de sévérité monétaire, d’autres soulignent surtout les détails techniques de cette évolution, arguant qu’il justifient essentiellement une politique de patience et de méfiance. Et il semblerait que le groupe Aurel BGC soit plutôt du deuxième avis, puisque ses experts notent cette semaine que le taux à 10 ans (qui rémunère l’emprunt fédéral US de référence) a récemment affiché sa meilleure performance haussière en deux semaines « à 2,183% contre 2,124% vendredi (dernier) ». Et la continuité de cette tendance prouve, selon l’équipe d’analystes « que les anticipations restent très partagées à propos des intentions de la Fed lors de sa réunion des 16 et 17 septembre prochains ». Rappelons d’ailleurs que les avis professionnels et influents recommandant un ajournement de ce coup de vis monétaire se multiplient graduellement, depuis quelques semaines ; Christine Lagarde (directrice générale du Fonds Monétaire International), Martin Wolf (éditorialiste vedette du Financial Times), et maintenant Kaushik Basu (principal économiste de la Banque mondiale). Ils sont rejoints par bon nombre d’analystes et économistes américains et internationaux qui estiment que le maintien (du moins, à court terme) des taux d’intérêt à 0-0,25% demeure la meilleure politique, pour l’instant.
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