Le marché pétrolier en quête de tendance
Outre les annonces très anticipées (et pourtant largement prévisibles) de la banque centrale européenne, la prochaine réunion tout aussi attendue du FOMC (et nettement moins prévisible) et les fluctuations en montagnes russes du marché pétrolier, les marchés ne savent plus où donner de la tête. L’heure est clairement à l’attentisme, et surtout, à la méfiance. Après la surprenante dégringolade du début de semaine, opérateurs et investisseurs avancent à pas feutrés, espérant obtenir un indice et/ou catalyseur capable d’inverser la tendance du moment. En tout cas, ce n’est pas le marché pétrolier qui va apporter ce facteur solidement stabilisateur, dans la mesure où il n’a pas cessé, depuis la séance de lundi, de jouer les yo-yo vertigineux, vacillant entre pic historique et plus-bas sans précédant. Mercredi, les experts notaient d’ailleurs que « sur 5 séances, le pétrole connaît sa plus forte volatilité depuis 40 ans », estimant dans la foulée que cette évolution représente « un véritable enfer pour les spéculateurs puisqu’aucun modèle de trading ne prévoit une telle volatilité: aucun précédent historique n’existe ». Et le marché pétrolier n’a pas manqué d’encaisser le contre-coup de cette (absence de) tendance, tirant les valeurs pétrolières et parapétrolières dans une chute aussi générale qu’impressionnante ; Freeport Mc Moran a dégringolé de -8,2%, Murphy Oil de -7,9%, Noble de -6,9%, Consol Energy de -6,4%, Devon de -5,5%, Anadarko de -4,8%, et Exxon de -4,2%.
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