Les marchés US stabilisent, suite au FOMC
L’état des marchés américains, en cette fin de semaine, est parfaitement à l’image des conclusions de la récente réunion du FOMC ; totalement stabilisé, rien à signaler. Les conclusions du traditionnel meeting avaient été aussi vagues et peu surprenantes que celles de la plupart des réunions qui les ont précédées. Bref ; calme plat sur les marchés américains, Wall Street en tête, avec, notamment, un S&P500 qui termine à +0,007% « à l’ultime seconde de cotations », témoignant ainsi, selon les observateurs « de la stupéfiante précision de la programmation algorithmique », dans la mesure où « les cours de clôture sont prédéterminés au centième de point d’indice près ». Dans l’ensemble, les marchés d’investissement ont donc peu (voire pas du tout) réagi aux annonces faites par la présidente de la réserve fédérale américaine, Janet Yellen, au terme de la dernière réunion en date de son FOMC. Des annonces qui demeuraient, à leur habitude, largement prévisibles et peu marquantes, mais qui laissent toutefois présager un imminent relèvement des taux d’intérêt directeurs de l’institution, puisqu’elles semblent être marquées par la dominance du ton faucon du comité sur le ton colombe. Les marchés ne se sont guère réjouit des autres nouvelles macroéconomiques de la semaine, à savoir « la forte révision à la hausse de la croissance US au 1er trimestre (de -0,2% à +0,6%) et la première estimation du PIB du T2 à +2,3% ». Les opérateurs craignent en effet de voir l’accumulation de ce type de données rendre « quasi incontournable une première hausse de taux dès la prochaine réunion de la FED mi-septembre ».
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