Des marchés hésitants mais stabilisés
Tout au long des deux dernières semaines, les marchés d’investissement ont été le théâtre de véritables montagnes russes boursières, entre hauts et bas successifs causés par une conjoncture économique et géopolitique elle-même en dents de scie. C’est donc dans une tentative de stabilisation assez précaire que les principales places boursières européennes ont clôturé la semaine dernière qui a été essentiellement marquée par le coup d’envoi de la nouvelle saison des résultats trimestriels des deux côtés de l’Atlantique. Un coup d’envoi qui demeure jusque là globalement décevant, en raison notamment des chiffres annoncés par deux géants américains et internationaux ; Apple et Microsoft. Sur la planète macroéconomique, les données et statistiques étaient rares. Seule la séance de vendredi dernier avait été l’occasion de publier l’indice PMI qui avait reflété « une légère décélération de la croissance économique dans la zone euro ». Rappelons en effet qu’avec une estimation flash de l’indice PMI Markit à 53,7, la zone euro enregistre une baisse notable par rapport au « pic de quatre ans observé en juin (54,2) », traduisant donc automatiquement un « léger ralentissement de la croissance du secteur privé de la zone ». Dans le détail, l’ensemble des pays de la zone ont plus ou moins réussi à s’afficher dans le vert, à l’exception de la France et l’Allemagne. Chris Williamson, chef économiste chez Markit, souligne à ce sujet que « le PIB de la région pourrait alors enregistrer une progression d’au moins 1,5% en 2015, en l’absence bien sûr d’une remontée possible des inquiétudes quant à une sortie de la Grèce de la zone euro ».
Retour