L’once se hisse au dessus des 1.100 Dollars
Bien qu’encore très relative et limitée, cette reprise inattendue atteste clairement du courant sous-jacent haussier du marché aurifère, dans la mesure où elle intervient au cœur même d’un contexte conjoncturel (politique, géopolitique, économique…) qui lui est particulièrement défavorable. La capacité du métal jaune à remonter la pente, dans ces conditions, conforte les experts dans leurs prévisions de le voir effectuer un réel et solide retour haussier, d’ici la fin de la saison estivale. Pourtant, les derniers chiffres relatifs au volet du SPDR Gold Shares américain révèlent une repli continu de la masse de lingots qui lui est adossée, puisque les observateurs rapportent qu’elle a encore baissé, au début de la semaine, « de 4,8 tonnes pour revenir à 689,7 tonnes, son plus bas niveau depuis septembre 2008 », ajoutant que « ce chiffre est inférieur de moitié au sommet voisin de 1.350 tonnes constaté en décembre 2012 ». Les données relatives à ce volet puisent leur importance dans leur lien indéniable et direct avec l’appétit investisseur pour la relique barbare. Dans ce même contexte, les spécialistes des marchés soulignent que « alors que la demande d’investissement avait joué un rôle sensible dans la hausse du cours de l’or depuis plus d’une décennie, la “définanciarisation” de l’or se poursuit », semblant même s’accélérer, sur fond de perspectives persistantes « de voir le dollar (devise de négoce de l’or) monter – et les taux d’intérêt afférents aussi – pesant de tout leur poids ».
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