L’or entre Grèce, Chine…et FED
L’équation serait nettement plus gérable si elle n’impliquait que la Chine et la Grèce. L’affrontement des deux courants –l’un baissier, l’autre haussier- permettrait au moins au marché aurifère de s’orienter vers une stabilisation relative. Toutefois, le poids constant de la pression FED continue à tirer le marché vers le bas, même si une phase de reprise est déjà prévue d’ici la fin de l’été. En tout cas, le courant haussier du moment nous parvient, étonnamment, de la Chine. Et il s’agit d’un fait surprenant pour deux principales raisons ; d’abord, la Chine traverse actuellement une crise boursière majeure. Et par ailleurs, le gouvernement chinois est mondialement et traditionnellement connu pour son excessive discrétion lorsqu’il s’agit de révéler une quelconque donnée chiffrée sur ses réserves d’or. Or, la Chine vient de publier un rapport officiel recensant 60% de hausse des réserves aurifères du pays, depuis 2009. Cette hausse s’impose, selon le rapport, en dépit d’une décélération du rythme d’acquisition, « après un bond de 75% entre 2003 et 2009 », en raison de la baisse de 4% de la demande mondiale d’or physique (bijoux, pièces et lingots) par rapport à 2013, à 3.924 tonnes. Côté grec, les analystes d’ADS Securities rapportent que « les banques grecques rouvrent leurs portes (cette semaine) avec l’assouplissement des contrôles de capitaux, ce qui va maintenir l’optimisme des marchés européens, mais va probablement voir une poursuite du déclin de la valeur de l’euro ».
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