L’once tente toujours de stabiliser
Il faut avouer que la conjoncture économique mondiale est peu favorable à une hausse du prix de l’once de métal jaune. Cette semaine seule a été le théâtre de deux grands rendez-vous économiques et politiques qui marquent la résolution de deux dossiers/crises majeures. D’abord, l’accord entre la Grèce et ses principaux créanciers, puis l’annonce d’un accord nucléaire entre l’Iran et les plus grandes puissances occidentales. De quoi, en effet, soulager les marchés et leur insuffler une vague d’optimisme, d’un côté, et plomber donc automatiquement le marché de l’or, de l’autre. Même les dernières données macroéconomiques américaines, globalement décevantes, n’ont pas réussi à dissiper la bonne humeur généralisée qui règne actuellement des deux côtés de l’Atlantique. Mais cette ambiance euphorique pourrait bien être refroidie par les prochaines annonces de la réserve fédérale américaine. La plupart des experts prévoient en effet de voir l’institution annoncer la mise en place d’une politique plus accommodante que prévu, bien que la FED ait déjà déclaré avoir l’intention de relever ses taux directeurs avant la fin 2015. Chez Commerzbank, on rappelle que « jusqu’alors, la présidente de la Réserve fédérale Janet Yellen s’est contenté d’évoquer une action ‘plus tard cette année’ », sans fournir d’autres détails, demeurant ainsi volontairement vague. On guette donc impatiemment le rapport relatant l’intervention de Yellen devant la commission des services financiers de la Chambre des représentants, avec son rapport semestriel sur la politique monétaire, avant de passer, jeudi après-midi, devant le Sénat.
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