Accord nucléaire iranien : Le pétrole aussi en pâtit
Le marché aurifère n’est finalement pas le seul à subir la pression baissière imposée par les récents développements survenus sur la scène mondiale. L’accord nucléaire passé, cette semaine même, entre l’Iran et les six puissances occidentales majeures, aura également suffisamment soulagé les marchés d’investissement et fait basculer les balances des pouvoirs boursiers pour ébranler le marché pétrolier. Les observateurs rapportaient en effet, mercredi matin, que « le contrat sur le baril de Brent de mer du Nord d’échéance août reculait de 0,9% à 58 dollars, le WTI américain cédant 0,7% à 52,6 dollars ». L’évolution de ce marché semblait pourtant avoir bien réussi à encaisser les premières retombées de l’annonce de l’accord, dans les heures qui l’ont suivie. Mais cette stabilisation précaire avait rapidement laissé place à une baisse de plus en plus prononcée. Chez Commerzbank, les spécialistes des marchés expliquent cette réaction par « la prise en compte progressive par les opérateurs de marché que l’Iran ne fera pas un retour rapide et massif sur le marché du brut », et ce, en dépit (selon eux) de la « nature historique de l’accord conclu à Vienne ». Rappelons d’ailleurs que, à l’image du dossier grec, tout reste également à faire pour le dossier nucléaire iranien, puisque cet accord attend toujours la ratification des Nations unies, « et surtout par le Congrès américain, où des leaders républicains l’ont violemment critiqué, sinon promis de le bloquer ».
Retour