Performance dans le vert pour les marchés
Difficile de dire qui, des marchés d’investissement européens ou américains, est en train d’étendre la contagion de sa hausse à l’autre. Entre une Europe attentiste, mais néanmoins optimiste concernant la résolution de la crise grecque, et un Wall Street qui reprend rapidement des couleurs, c’est une fin de semaine dans un vert imperturbable qui se profile à l’horizon. Et il faut admettre que l’accord nucléaire iranien, signé mardi soir, entre l’Iran et les principales puissances occidentales, a également de quoi mettre les marchés économiques en joie, réussissant même à éclipser les quelques rapports macroéconomiques décevants, parus depuis le début de la semaine. Chris Weston, stratégiste en chef des marchés chez IG, demeure toutefois sceptique et estime qu’on n’a pas encore fini d’entendre parler du dossier grec, soulignant qu’il « faut quand même partir du principe qu’un changement politique interviendra en Grèce à court terme et que l’implantation des mesures et leur bonne exécution demeurent de grands facteurs de risque ». Son homologue, Nour Al-Hammoury, stratégiste en chef des marchés chez ADS Securities, estime, quant à elle, que le chapitre grec est définitivement clos, puisqu’elle déclare que « après la résolution de la crise grecque, les regards se braquent vers l’accord sur le dossier du nucléaire iranien ». Toutefois, bon nombre d’analystes maintiennent une certaine méfiance concernant l’avenir de l’accord nucléaire, estimant qu’il « pourrait s’agir d’une sur-réaction, car rien ne garantit qu’une fois que les sanctions sur l’Iran seront levées, le pays sera capable d’exporter un million de barils sur le marché mondial ».
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