Les marchés euro fêtent les nouvelles grecques
C’est un début de semaine euphorique que connaissent l’ensemble des marchés d’investissement, d’un côté comme de l’autre de l’Atlantique, et notamment en Europe, où un accord officiel semble enfin avoir été signé entre la Grèce et ses principaux créanciers. Après des mois de négociations en montagnes russes, aboutissant généralement vers d’inextricables impasses, Athènes et ses partenaires financiers internationaux ont apparemment trouvé le moyen d’éviter la faillite du pays et sa sortie de la zone euro. Et l’euphorie de cette nouvelle s’étend bien au-delà des frontières boursières. Observateurs, économistes, analystes et politiciens affichent un soulagement unanime concernant cette résolution tant attendue. Tony Cross, analyste chez Trustnet Direct, se réjouit en annonçant qu’un « accord ait été trouvé pour un nouveau plan d’aide à la Grèce et les investisseurs saluent la nouvelle malgré l’absence de détails jusqu’ici ». La nouvelle –relativement inattendue- a été annoncée quelque temps « avant l’ouverture des marchés boursiers européens par les principaux dirigeants du Vieux Continent », et François Hollande déclarait aussitôt sur son compte Twitter « La Grèce voulait rester dans la zone euro, notre devoir était de lui permettre de le faire ». Difficile toutefois de connaitre le processus exact qui a finalement mené à cet accord, même si Philippe Waechter, le directeur de la recherche économique chez Natixis Asset Management, estime que « la Grèce n’a guère eu d’autre choix que celui d’une mise sous tutelle par la zone euro », rapportant que « les discussions ont été très brutales et violentes et à la fin c’est Wolfgang Schauble, le ministre des finances allemand, qui a gagné ».
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