Dossier grec : Y a-t-il encore de l’espoir ?
Les réunions au sommet se multiplient cette semaine, témoignant, plus que jamais, de l’urgence de trouver une solution à cette crise qui menace, depuis des mois, de causer l’effondrement du système bancaire, financier et économique de la Grèce, et d’ébranler l’ensemble de la zone euro, dans son sillage. Un Eurogroupe exceptionnel s’était tenu mardi après-midi, à Bruxelles, le président du conseil européen a appelé à tenir un sommet extraordinaire de la zone euro, et le Premier ministre Alexis Tsipras participe, mercredi, au Parlement européen. Mais, avec le peu de succès que ces réunions successives, une question s’impose réellement aujourd’hui ; y a-t-il encore de l’espoir pour cette crise grecque ? Les experts de Natixis estiment à ce sujet que « même si un accord (dans l’immédiat) semble difficile à imaginer, le résultat de ces deux réunions permettra clairement de déterminer quelle est la voie que souhaitent emprunter les acteurs concernés ». Il faut avouer que les tours de négociations infructueux s’accumulent à vue d’œil, l’Eurogroupe, tenu cette semaine, n’a donné aucun résultat, « en l’absence selon nombre de négociateurs de nouvelles propositions de la Grèce ». De son côté, le sommet des grands argentiers de l’eurozone « a prévu d’examiner les propositions attendues dans les jour qui viennent dans la journée de samedi, avant la tenue dimanche d’un nouveau sommet des chefs d’État et des gouvernements ». Ce qui nous ramène à un nouveau deadline -celui du 12 juillet– qui sera décisif pour le pays, dans la mesure où la date du 14 juillet (mardi prochain) marque celle où Athènes est sensée rembourser « une importante ligne obligataire et sans accord trouvé, les grecs cumuleraient un deuxième défaut de paiement ».
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