L’once en quête d’un catalyseur
En dépit de quelques développements majeurs, survenus récemment sur la planète économique mondiale, le métal jaune demeure insensible et semble évoluer indépendamment du dossier le plus ‘chaud‘ du moment ; la crise de la dette grecque. Après deux semaines de stabilisation précaire, l’once enregistre une stagnation qui traduit le besoin du marché d’un catalyseur suffisamment solide pour l’extirper de cette charnière baissière. Ce ne sont pourtant pas les nouvelles qui manquent, du côté grec. Et pas des moindres ; le début de la semaine a déjà été le théâtre de différentes réunions majeures, de grands argentiers européens, d’abord, puis de l’Eurogroupe, et d’un sommet de la zone euro. Une longue série de négociations et de tentatives de sauver le pays (et la zone, par extension) du spectre d’un effondrement économique et financier total qui le menace. Aurel BGC rappelle d’ailleurs que « la Grèce a un nouveau ministre de l’économie : Euclide Tsakalotos », soulignant que « plus sobre dans son expression, il s’est toutefois montré sur la même ligne que son prédécesseur. Euclide Tsakalotos a mis, plus que jamais, sur la table la question d’un allègement de la dette grecque ». Bref ; la résolution de la crise ne sera pas facilitée par ce nouveau acteur-clé dans l’affaire. D’autant plus que le journal grec Ekathimerini a récemment cité des sources bruxelloises en déclarant que « 16 des 18 autres membres de l’Eurozone seraient favorables à laisser la Grèce quitter l’union monétaire ».
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