L’or : étanche et hésitant entre deux pressions
Avec la Grèce d’un côté et le dollar de l’autre, le métal jaune semble hésiter sur la direction à prendre, depuis plusieurs séances, et c’est une hésitation qui devrait prendre fin au cours de cette nouvelle semaine boursière. Pris entre ces deux pressions mitigées (à la fois haussières et baissières), l’or devrait en tout cas réagir au récent référendum tenu en Grèce, à l’image de l’ensemble des marchés d’investissement internationaux. La semaine dernière avait été le théâtre d’une étrange évolution boursière pour le métal jaune. Le marché aurifère avait en effet été quasi étanche à tout indicateur macroéconomique, économique ou financier, qu’il soit européen ou américain. Un fait suffisamment rare pour être noté. Rappelons en effet que ni la phase euphorique du dollar, ni sa stagnation ultérieure, ni les espoirs de résolution de la crise grecque, ni même le retour en force du risque de son déclenchement imminent n’avaient réussi à émouvoir le prix de l’once de manière assez significative pour s’inscrire dans la durée. Jusqu’au vendredi dernier, l’or continuait à évoluer dans une zone de confort allant de 1 160 dollars à 1 175 dollars l’once. Cette nouvelle semaine boursière est toutefois sensée secouer le métal jaune hors de cette charnière-là, dans la mesure où un événement majeur est survenu dimanche dernier ; la Grèce vient effectivement de voter contre les mesures proposées au pays par ses partenaires européens. Les grecs offrent ainsi au gouvernement Tsipras une victoire à peine voilée dont les répercussions, sur le pays et la zone euro, ne devraient pas tarder à se faire ressentir.
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