Pression baissière sur l’once
Le prix de l’once s’éloigne graduellement du palier des 1 200 dollars, en cette fin de semaine, plombé considérablement par deux facteurs baissiers majeurs ; une vague inattendue d’espoirs autour de la résolution potentielle du dossier d’endettement grec, et une série de statistiques macroéconomiques américaines dont le bilan global est relativement encourageant. Sur le plan de la valeur de l’once en devises, les experts rapportent que « en dollars, l’once ne semble toujours pas sensible au dossier grec », et rappelant que, alors que « l’euro ne varie guère contre le billet vert, on peut se demander si la probabilité croissante, quoi qu’encore minoritaire selon les spécialistes, de voir la Grèce sortir de la zone euro ne commence pas à inquiéter certains investisseurs du Vieux Continent ». Une réaction qui pourrait bien s’inverser, dans les jours à venir, avec la publication, par le quotidien britannique le Financial Times, d’un article affirmant que le gouvernement Tsipras aurait déjà « accepté l’essentiel des propositions formulées le week-end dernier par ses créanciers ». De l’autre côté de l’Atlantique, les opérateurs fêtent la publication d’une série de rapports officiels, dont notamment celui révélant la création de 237.000 emplois privés le mois dernier aux Etats-Unis (d’après les statistiques du cabinet de services aux entreprises ADP), contre les 220.000 escomptés par les experts. Par ailleurs, la croissance de l’activité manufacturière a enregistré une accélération, le mois dernier, d’après l’indice ISM manufacturier qui s’est hissé de 0,7 point à 53,5%
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