Athènes dans le collimateur des marchés
C’est une évolution très partagée et majoritairement baissière que les marchés financiers –européens et américains- enregistrent en cette fin de semaine. Et la rive européenne est définitivement celle qui subit le plus cette vague de volatilité, traduisant la volonté des opérateurs de récolter leurs bénéfices de la semaine dans les plus brefs délais. Et dans une semaine au calendrier économique et macroéconomique peu chargé, la saga grecque monopolise naturellement toutes les attentions. Et ce sont quelques énièmes tours de discussions autour des solutions potentielles de la crise qui rythment la cadence relativement apathique de cette semaine économique. Nour Al-Hammoury, chez ADS Securities, rapporte à ce sujet que « les négociations grecques restent sous les feux des projecteurs, alors que l’Eurogroupe doit à nouveau se réunir dans la journée (de mercredi), le consensus général tablant toujours sur un accord ». Tous les espoirs de la zone euro tablent en effet sur un accord imminent passé entre une Athènes amadouée et des créanciers désireux de clôturer ce dossier au plus vite. Stan Shamu, stratège de marchés chez IG, varient, quant à lui, les intérêts en rappelant l’autre souci majeur des marchés, cette année ; la politique FED. L’expert souligne en effet que « à part la Grèce, les opérateurs portent une attention renouvelée à l’économie américaine et à la divergence de politique monétaire, qui continue d’agiter les marchés mondiaux ».
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