La Suisse s’impose sur la scène aurifère
Bien qu’elle ait joué un rôle relativement mineur, dans le grand tableau de la scène aurifère, depuis les années 80, la Suisse s’est montrée suffisamment active, durant les quelques dernières années, pour arracher sa place aux côtés des véritables ‘dinosaures‘ de ce milieu. Petit tour d’horizon de quelques exploits effectués par un pays manifestement décidé à devenir une « plaque tournante du commerce de l’or », selon l’avis unanime des observateurs. L’administration douanière suisse avait publié, au début de l’année, des rapports chiffrés révélant la performance des importations et exportations d’or du pays. Ces chiffres dévoilaient une baisse annuelle globale, 2013 ayant été « une année exceptionnelle grâce à des commandes asiatiques inédites ». Toutefois, concernant la performance décennale du pays, le baromètre pointe clairement du côté haussier. Le rapport souligne en effet que « la Confédération a importé en 2014 pour 65,1 milliards de francs d’or et exporté pour 64,9 milliards, contre respectivement 23 et 24 milliards en 2005 ». Un exploit accompagné –et fortement soutenu par une expansion des poids et des volumes de ces transactions, sur la dernière décennie. Par ailleurs, ce rebond général est également dû à certains changements survenus dans la balance des pouvoirs du secteur aurifère. Des changements qui se sont éventuellement révélés être en faveur d’un avancement suisse dans le domaine. Il est en effet à noter que l’Afrique du Sud (considéré, jusqu’à récemment, comme un fournisseur majeur du marché de l’or physique) avait, selon le constat des experts, « terni l’image de la Suisse ». Son retrait du devant de la scène aurifère bénéficie donc largement à un cet important boost suisse.
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