L’once en quête de catalyseur
La semaine dernière avait été clairement placée sous le signe de la survie, dans la mesure où il s’agissait essentiellement de se maintenir à flot, non seulement pour le marché aurifère mais également pour l’ensemble des marchés d’investissement. En tout cas, le métal jaune aura réussi à tirer relativement son épingle du jeu, demeurant aux frontières des 1 200 dollars et évitant de dégringoler vers des plus bas hebdomadaires ou mensuels. Le marché de l’or avait même réussi à enregistrer quelques remontées haussières occasionnelles, témoignant de la solidité du courant haussier sous-jacent du marché qui tente, depuis deux semaines, de s’imposer. Mercredi dernier, les observateurs rapportaient que « l’affaiblissement du dollar a permis à l’once de passer un temps au-dessus des 1.190 dollars » (le billet vert étant la principale devise de négoce de l’or). Mais ce facteur haussier avait été contrebalancé par un facteur baissier de taille ; le retour en force des espoirs concernant la résolution du dossier de dette grecque. Les experts du groupe XTB France soulignaient en effet que, mercredi après-midi, « le dossier grec a fortement évolué. Et pour cause, une réunion s’est déroulée entre Merkel, Hollande et Tsipras, en marge d’un sommet entre l’UE et certains pays d’Amérique Latine ». Du coup, les analystes et spécialistes des marchés des métaux précieux s’accordent aujourd’hui à affirmer que le métal jaune a surtout besoin actuellement d’un catalyseur capable de faire pencher la balance des facteurs opposés du côté de la hausse.
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