Une semaine qui démarre en retrait
C’est dans un climat hésitant et prudent que cette nouvelle semaine boursière débute, les marchés d’investissement croulant encore grandement sous les tensions créées par le dossier d’endettement grec. Les opérateurs peinent en effet à trouver une direction avec le mystère et la confusion de plus en plus épais qui entourent l’issue de cette crise. Rappelons en effet que le gouvernement d’Athènes a réussi à trouver une brèche contractuelle (dans l’accord de prêt qui le lie au Fond Monétaire International) lui permettant d’obtenir une échappatoire temporaire de l’échéance fatidique qui tombait vendredi dernier. Du coup, c’est un quasi retour à la case départ que ce dossier connaît actuellement, puisque la problématique demeure, tout comme son absence confondant de solution. Les experts de Saxo Banque rappellent à ce sujet que, le week-end passé, « Jean-Claude Juncker a reproché au premier ministre d’Athènes la déformation des propositions faites par les créanciers d’Athènes », commentant que « ces propos soulignent une nouvelle fois les difficultés des négociations sur la dette grecque ». Par ailleurs, cette confusion est également induite par le manque de catalyseurs sur les marchés euro, une situation qui devrait se prolonger jusqu’au mois prochain, lorsque la nouvelle saison de résultats semestriels débutera. Les spécialistes de Goldman Sachs soulignent à ce sujet s’attendre « surtout à ce que ce soit les résultats d’entreprises qui restent le principal moteur des performances boursières de la zone euro et de la périphérie ».
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