Marchés : Des indicateurs mitigés et un dollar affaibli

Après une série relativement positive, la semaine dernière, les indicateurs macroéconomiques américains affichent à nouveau une performance dans le rouge, tirés vers le bas par les inquiétudes suscitées tant par le dossier de dette grecque que par le futur incertain de la politique monétaire de la réserve fédérale américaine. Du coup, c’est également le billet vert qui enregistre une évolution en dents de scie et globalement baissière. Les indices américains marquaient donc, jeudi, leur troisième séance consécutive de performances timides. Le secteur privé américain a effectivement créé 201.000 emplois (au mois de mai), conformément aux prévisions des économistes, selon l’enquête officielle du cabinet spécialisé ADP. Par ailleurs, la croissance du secteur des services américains a également enregistré un repli, d’après l’enquête officielle de l’Institut for Supply Management. De l’autre côté de l’Atlantique, la banque centrale européenne prévoit un repli de prix de +0,3% en 2015 contre +0,2% initialement, ce qui, selon les experts, « ne préfigure pas un basculement vers un scénario inflationniste imminent ». Sur le plan de l’Hexagone, la Banque de France prévoit, sur la base des projections macroéconomiques issues de l’Eurosystème, que le PIB va enregistrer une croissance moyenne annuelle de 1,2% en 2015 puis de 1,8% en 2016 et 1,9% en 2017. L’organisme souligne également que « la croissance française serait soutenue par un ensemble de facteurs externes (baisse du prix du pétrole et du taux de change effectif nominal de l’euro), de facteurs communs à la zone euro (politique monétaire expansionniste), et de facteurs internes (amélioration des marges des entreprises) ».