Un début de semaine très calme
C’est un début de semaine de calme plat qu’enregistrent l’ensemble des marchés d’investissement, d’un côté comme de l’autre de l’Atlantique. En l’absence d’une quelconque publication statistique ou d’un indicateur macroéconomique significatif, les opérateurs ne daignent même pas participer à l’activité des principales places boursières européennes et américaines. Si l’ensemble des marchés affichent un silence radio généralisé, les bourses espagnoles enregistrent quant à elles un repli relatif, au lendemain des résultats des élections municipales. Par ailleurs, les Bourses de Francfort et de Londres sont actuellement fermées. Sur le plan des facteurs majeurs d’inquiétudes, le dossier grec arrive, comme de coutume, en tête de liste. Stan Shamu, stratège de marchés chez IG, rappelle en effet que « les remboursements au FMI en juin sont de 1,6 milliard d’euros, ‘ils ne seront pas faits et d’ailleurs il n’y a pas d’argent pour les faire’, (selon le ministre de l’Intérieur grec Nikos Voutsis). De quoi attiser les craintes des opérateurs, actuellement ‘en état d’alerte’ ». De l’autre côté de l’Atlantique, c’est Yellen qui suscite le plus de méfiance chez les opérateurs US. Les experts de Wells Fargo Advisors soulignent à ce sujet que « dans un discours sur l’économie, la présidente de la réserve fédérale américaine, Janet Yellen, a indiqué s’attendre à ce que les taux d’intérêt remontent plus tard cette année, mais à un rythme qui serait probablement graduel ».
Retour