Les bourses entre Grèce et Chine
Et c’est une position qui est décidément bien mitigée. Les indices européens affichent une performance dominée essentiellement par une confusion qui traduit clairement la méfiance des opérateurs et l’attentisme généralisé de l’ensemble des marchés d’investissement. Et ce sont la Grèce et la Chine qui sont à l’honneur, cette semaine, orientant, de manière directe ou indirecte, la tendance des marchés. Côté européen, les yeux se tournent vers les répercussions de l’Eurogroupe, et bon nombre d’experts, à l’image de ceux de Barclays Bourse, estiment qu’il serait hautement improbable « dans l’immédiat que la situation se débloque entre la Grèce et ses créanciers », rappelant notamment qu’Athènes est sensée verser pas moins de 750 millions d’euros au Fond Monétaire International, avant mercredi soir. De son côté, Saxo Banque revient surtout sur les « propos peu conciliants » tenus la semaine dernière par le gouvernement grec, et leur potentiel d’envenimer la situation davantage, en dépit du fait que « le nouveau ministre grec, Euclide Tsakalotos, a affirmé que les discussions progressaient rapidement ». De l’autre côté du globe, la situation chinoise arrive à modérer la tension accumulée autour de l’Atlantique, puisque la Banque Populaire de Chine vient d’annoncer la réduction de ses taux pour la troisième fois durant le dernier semestre. Les analystes du groupe IG déclarent percevoir la Chine « comme essentielle pour le deuxième trimestre. L’économie mondiale a réellement besoin d’une participation de la Chine pour que la reprise fonctionne ».
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